Le Grand-Lucé – Sarthe Radiolocalisation du Puits de la rue Sainte-Anne

Jérémy Besnard teste le système de radiolocalisation
Jusqu’au XVIIIème siècle, l’habitat traditionnel le plus fréquent au Grand-Lucé était édifié à partir de matériaux courants et relativement peu coûteux : le bois, les moellons, le silex, l’argile et le chaume. Les registres paroissiaux témoignent de l’activité des habitants. On peut y relever : le bardelier (tailleur de bardeaux), le cloueur en bardeaux, le roselier (poseur de chaume de roseaux). Seuls les édifices importants recouraient à la pierre de taille : les églises, les châteaux, les manoirs et les rares maisons bourgeoises.
Le 2 juin 1781, par l’imprudence d’un boulanger, tout va changer. Ce dernier, pour arrondir ses fins de mois, fabriquait et vendait des oribus, des chandelles de résine que l’on plaçait de part et d’autre de la cheminée. Lorsqu’il alluma son four à pain, la flamme se communiqua à un stock de résine. Cette maladresse déclencha un terrible incendie qui ravagea le bourg du Grand-Lucé. Le bilan fut lourd : 6 morts et 144 maisons réduites en cendres. Seules 18 constructions dont le château et le collège furent épargnées.
Les secours affluèrent. L’intendant de Tours, dépêcha ses urbanistes qui dressèrent les plans de la nouvelle ville. La châtelaine prit des mesures sanitaires pour héberger les sinistrés dans la cour et les communs du château. Elle offrit alors le sous-sol de la ville aux rescapés pour en extraire, sous l’autorité d’architectes spécialisés, le tuffeau, la pierre de taille locale qui allait servir à la reconstruction du bourg.
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